La théorie de l’évolution

Toute industrie, tout secteur économique connait immanquablement une évolution. Qu’elle soit technologique, due à l’évolution de la société ou à l’obsolescence des produits, cette évolution est inévitable. Et seules les entreprises sachant s’adapter arrivent à durer.

Pourtant, il est un métier qui semble à l’abri, bien protégé dans un cocon soyeux : les RP.

Déjà dans l’interprétation de son acronyme : du totalement obsolète Relations Presse, jusqu’au encore largement usité Relations Publiques, tout cela reste ancré dans les années 80, au moment où le secteur commencé à se développer. Même si notre cher syndicat a enfin opté pour le plus juste Relations Publics, il suffit de visiter les sites d’agences pour se rendre compte que le concept est encore loin d’être acquis.

Ensuite dans la conception de notre métier où, globalement, nous ne nous occuperions que de mettre en relation des marques avec des journalistes et d’organiser quelques soirées festives à base de champagne et paillettes. Le fameux cliché de la blonde-en-talon-qui-court-les-cocktails (il suffit de regarder les fiches métiers des organisme d’orientation professionnelle…).

Sans parler des outils, nombre d’agences continuant à ignorer totalement les possibilités du numérique et l’importance des canaux comme les réseaux sociaux pour construire la marque de leurs clients.

Et pourtant, une des premières qualités que l’on nous demande, à nous autres communicants, n’est-elle pas la curiosité ? Cette même curiosité qui doit nous inciter à nous intéresser à tout nouvel outil ou canal dès son apparition, pour en estimer le fonctionnement et le potentiel dans notre portefeuille de solutions ? Cette curiosité qui devrait nous amener à évoluer avec le marché et à explorer de nouvelles voies plus qualitatives pour apporter plus de valeur à nos clients.

Comme souvent, il semblerait que le cordonnier soit le plus mal chaussé…